Avec Monsieur Rusigby

🤩 Apres plus de 8 mois d’attente et 70 bornes parcourues, vous l’attentiez tant, Didier CAVAROT AKA MONSIEUR Rusigby, est venu nous parler de son livre Chroniques D’un Rugby Ordinaire, malheureusement pas loin de la rupture de stock.

🏈 Alors si tu es fan de rugby et de chroniques. Que tu vois rugby partout, que le rugby rythme ta vie, tu vas clairement adorer.

📖 Fonce découvrir son bouquin dispo dans toutes les librairie d’Auvergne, de France et du Monde.

En Vrai : Tu peux nous présenter Monsieur Rusigby ?

Didier Cavarot : « Monsieur Rusigby c’est ce petit bonhomme qui écrit des chroniques sur les réseaux sociaux, sur le rugby d’Issoire en premier lieu, mais sur le rugby en général pas mal. Il s’amuse à sortir des livres régulièrement. Alors à propos d’Issoire parce que j’ai joué longtemps au rugby, et j’ai fini à Issoire. Puis de fil en aiguille j’ai commencé à écrire sur le rugby d’Issoire, j’en ai fait des chroniques régulières. »

 

En Vrai : Tu peux nous présenter Monsieur Rusigby ?

Didier Cavarot : « Alors mon premier bouquin c’était « Chronique en terrain connu ». Il est arrivé parce que j’écrivais, ça commençait à se savoir. La presse a commencé à s’intéresser à moi, et puis on m’a fait comprendre que tout le monde n’avait pas Facebook à l’époque, et que ça serait bien que ceux qui ne l’avaient pas puissent aussi me lire. Donc effectivement je ne me suis pas pris plus la tête, j’ai dit « ok on va faire un petit carnet avec les meilleures chroniques de la saison ». Je ne pensais pas du tout en faire un livre qui allait marcher, il était totalement autoédité, distribué par moi-même. On le retrouvait dans les commerces locaux, aussi bien dans les fromageries que dans les maisons de la presse, et au bord du terrain. Mais ça m’a pris beaucoup de temps de vendre, d’envoyer dans le monde entier, parce que c’est comme ça que ça se passe. Donc le deuxième j’ai préféré prendre un éditeur, et un distributeur, qui s’occupaient de tout et c’était bien plus simple. Comme tout bon Auvergnat je suis supporter de l’ASM, je suis supporter d’Issoire, mais je suis supporter de tous les clubs. C’est vrai aussi qu’il m’arrive d’aller faire des chroniques sur le rugby de petits clubs, et ça c’est bien parce que les gens ne connaissent pas, ils sont hyper contents de lire une chronique sur leur club le lendemain, et je trouve ça cool. Moi j’aime le rugby en général quoi. »

 

En Vrai : Selon toi les jeunes lisent toujours ?

Didier Cavarot : « « Les jeunes ne lisent plus » : je suis pas sûr que ça soit vrai ! On leur impose de lire, peut-être, mais pour leur donner envie de lire. Et je crois que les jeunes lisent quand même. Parce que oui il y a des écrivains qui vendent des millions de bouquins, c’est bien qu’il y a des gens qui lisent. »

 

En Vrai : Vendre soi-même son livre : bon plan ?

Didier Cavarot : « T’as plusieurs façons de sortir un bouquin, tu peux aussi sortir un bouquin pour rire, pour faire plaisir. Après si t’as envie d’en faire ton métier, ce qui doit être très très dur, je pense qu’il faut être plus armé. »

 

En Vrai : Tes thèmes ?

Didier Cavarot : « Il peut y avoir un sujet de société, n’importe quoi, et puis je le transforme à la sauce rugby. Des chroniques qui ont super bien marché : sur le handicap pour tous, pour les gamins, la trisomie… Je parle beaucoup des discriminations : la grossophobie, l’intégration… Et voilà, je balance ça dans le monde du rugby. Mais je pourrais être ailleurs, le rugby c’est une image du monde en fait. Il y a toutes les tailles, tous les poids, toutes les races, tous les sexes. Alors après si on veut créer des polémiques, on peut ; et si on n’a pas envie, c’est pas grave. Ma devise c’est : « le rugby c’est pas grave ».

 

En Vrai : Un last mot ?

Didier Cavarot : « Je vous conseille de lire le dernier livre qui s’appelle « Chroniques d’un rugby ordinaire », il est en vente chez n’importe quel libraire. C’est un livre à lire tranquille. Puis n’hésitez pas à me suivre sur ma page Facebook, « Monsieur Rusigby », vous y trouverez des infos, ou pas. Il faut venir me voir pour essayer de comprendre le personnage :  drôle mais jamais méchant. »

 

 

 

Julie Barreno
Julie Rédactrice