[ DIS MOI TOUT ] LES QUEENS DE CLERMONT

Qui n’a jamais rêvé de pouvoir s’habiller comme il/elle veut 👯‍♂️ ? Aujourd’hui, on a reçu Judas Morningstar et Coccinelle Morningstar pour nous parler de l’univers du Drag 👩‍🎤👨‍🎤 Le drag inspire toute une nouvelle génération de queens dans un univers très codé. « Shade », « clubkid », « king », « lipsync »… Comme dirait Judas Morningstar, il y’a autant de drag que de drag 🤔

JC :

Bonjour c’est Judas Morningstar et Coccinelle Mornigstar et aujourd’hui on va vous parler Drag pour En vrai !

 

En Vrai : C’est quoi le drag ? 

JC :

Le Drag c’est un art qui reprend énormément d’arts, c’est à dire que c’est un art du spectacle. Mais c’est aussi un art plastique, ça rentre dans la mode, ça rentre dans le cinéma, ça rentre dans la musique. Il y a des comédiens, Il y a des comédiens. des gens du cirques, des artistes burlesques. Il y a autant des formes de Drag que il y a de personnes qui font du Drag.

Ouais, il y a autant de Drag que de Drag…

Surtout qu’il n’y a pas du tout que des hommes dans le Drag :

Il y a des femmes, des personnes non-binaires. Des personnes de tout le spectre des genres. En fait, tout le monde peut faire du Drag. C’est ce que je dis toujours, c’est ce qu’on dit très souvent. En fait c’est une question que l’on nous pose souvent. Tout le monde peut faire du Drag. Plus on nous verra dans les médias comme le vôtre, plus on sera présent présents sur les réseaux sociaux, dans les films, dans les séries dans la musique. Dans tout le paysage culturel en fait. Plus ça va être quelque choses qu’on a l’habitude de voir.

 

En Vrai : Depuis quand vous faites du Drag ? 

JC : 

Moi ça fait à peu prés 2 ans et demi, 3 ans que je fais du Drag. J’ai commencé sur Instagram et dans les soirées un peu. Je suis un peu allé en boîte de nuit avec. Puis BAM le covid. Ça a tout stoppé, donc pour l’instant, c’est essentiellement sur Instagram.

Moi j’ai commencé juste avant le covid et le premier confinement. Et j’ai été contacté sur Instagram aussi par Judas. Et c’est comme ça que j’ai commencé à faire du Drag… sérieusement.

 

En Vrai : Pourquoi faire du drag ? 

JC : 

Pour moi, c’est que le Drag ça lie beaucoup de mes passions et beaucoup de chose que j’aime. La danse, le maquillage, la performance théâtrale. Pour divertir les gens en fait. C’est une manière d’être gay, ce que j’adore faire mais au sommet.

Moi c’est parce que j’ai toujours peint et dessiné. C’était la continuité logique de ma créativité, de mon art ; de commencer à peindre sur moi. En fait c’est découvrant le Drag, en regardant beaucoup le Drag Race, que je me suis dis : Ça l’air sympa quand même ! C’est pour ça que je fais principalement que des teints colorés, parce que j’adore la peinture. Du coup voilà…

 

En Vrai : Je suis trop fan de tes bottes ! Lucas, tu pourras couper au montage?

Non

 

JC :

mais elles sont belles hein ! Est-ce qu’on les voit à la caméra ? Ça vallait le coup, je suis désolé.

 

En Vrai : C’est comment Clermont ? 

JC : 

Moi j’ai jamais eu ce problème de me faire agresser dans la rue, d’avoir un problème avec mon copain. On se tient la main dans la rue, on s’embrasse dans la rue. Comme un couple hétéro le ferait. Puis même je suis sorti plusieurs fois en boîte de nuit. En rentrant à 6 heure du matin en Drag… Si c’est 1 ou 2 insultes… Qu’est-ce que c’est 1 ou 2 insultes ? Ça arrive à tout le monde… C’est pas très important. On calcule pas vraiment. Nous on a la chance à Clermont-Ferrand c’est d’être déjà dans une ville extrêmement ouverte. Après comme partout, il y a… voilà. On a cette chance là mais c’est pas la chance de tout le monde. Il y a beaucoup de jeunes LGBT qui se retrouvent dans des petits bleds paumés où il n’y à rien. C’est vrai que souvent, par exemple, les réseaux sociaux peuvent leur permettre de contacter, de se faire des amis. Et c’est souvent les Drags qu’on contacte en premier, c’est un phare, c’est celles qu’on voit le plus. Il y a pas mal d’associations LGBT puis récemment par exemple le maire et les associations LGBT ont renommés certaines rues de Clermont au nom d’activistes LGBT. Il y a pleins de petites démarches, certes c’est meaningless de repeindre un passage piéton aux couleurs du drapeau arc en ciel. Mais c’est des petits gestes importants qui montrent que la communauté LGBT est là et qu’il faut la respecter.

Et qu’on existe. C’est principalement ça, c’est : « on existe ».

 

En Vrai : Un last mot ? 

JC : 

Suivez nous sur Instagram. Parce que c’est important la représentation. Et ça nous fais toujours plaisir d’avoir plus d’abonnés !

Faites du Drag ! Achetez une palette ou empruntez une palette, prenez un pinceau et faites ce que vous voulez et faites du Drag, C’est ouvert à tout le monde ! Tout le monde, tout le monde ! Et si jamais vous avais des questions

Instagram : Judas

Instagram : Coccinelle

On sera là pour vous. Et faisons de Clermont une grande scène Drag.

pierre alexis duris
Pierre-Alex' Rédac'