Ex-recordman de tours en fauteuil avec Geoffrey Bugnot (humoriste)

🤣 Notre humoriste auvergnat vient répondre à quelques questions d’En Vrai. 👉 Geoffroy Bugnot nous parle de son record du monde de drift (oui vous ne rêvez pas) et de son spectacle « Geoffroy Dérape ».
Si vous avez envie de rire pendant 3min53, c’est par ici 👇
 
⚠  Second degré requis

Présente-toi !

Geoffrey Bugnot : « Salut En Vrai ! Je m’appelle Geoffrey Bugnot, je suis humoriste et bienvenue sur la chaîne ! »

 

En Vrai : Tu as réalisé un record du monde askip ?

Geoffrey Bugnot : « Je ne sais pas si vous voyez l’émission présentée par Alexandre Devoise qui passait sur W9, à l’époque ça s’appelait « le monde des records » où il y avait des mecs sur un plateau qui réalisaient tous les records du monde et puis ce jour-là il y avait un mec qui cassait des noix avec son cul et je me suis dit : « pourquoi pas réaliser mon propre record du monde en fauteuil roulant et faire des dérapages en une minute ».

C’est ce que j’ai fait en 2009, quand j’avais à peu près 14 ans, avec 32 tours à l’époque et maintenant il y en a 120. Malheureusement je me suis fait battre le record du monde en 2018 par un tétraplégique qui est australien, je vais essayer de booster un peu le fauteuil pour le battre à 121. »

 

 

En Vrai : Comment t’est venue l’idée de devenir humoriste ?

Geoffrey Bugnot : « Depuis cette première partie avec mon ami en 2016, Mathieu Buet, et c’est vraiment lui qui m’a mis sur la rampe de lancement, sur cette activité humoristique.

Le spectacle « Geoffrey dérape » il y a beaucoup de variétés, on passe par du clown, on passe par du chant, on passe par du raconté, du stand up on peut dire, il y aura vraiment toutes les palettes artiste dans ce spectacle.

On m’a toujours dit Geoffrey faudra que tu sortes du handicap pour que tu nous proposes autre chose et oui c’est vrai, il faut que j’apprenne à parler d’autre chose que du handicap, en même temps sans être prétentieux, je pense que je suis le mieux placé pour parler du milieu du handicap et puis le traiter le plus simplement. »

 

En Vrai : La suite c’est quoi ?

Geoffrey Bugnot : « Continuer un peu à tourner avec mon spectacle « Geoffrey dérape », même si le 31 octobre prochain ce sera je pense une des dernières fois que je vais faire mon spectacle vraiment un public dans un théâtre.

Et là je suis en cours d’écriture du deuxième spectacle qui là est complètement différent du premier. Ce sera pas du tout sur mon parcours mais plus une pièce de théâtre en fait. Ce sera sur les vieux, ce sera le côté EHPAD, je vais rester enfermé dans un EHPAD et je vais tout faire pour m’en sortir.

Et puis je continue aussi à faire des conférences sur le positivisme, sur aussi l’acceptation du handicap, ça rejoint un petit peu mon spectacle, c’est moins théâtral, c’est plus dur à conter et c’est plus précis aussi sur mon quotidien. »

 

 

En Vrai : Tu nous racontes un moment qui t’a marqué dans ta carrière ?

Geoffrey Bugnot : « Je suis allé dans un centre spécialisé pour jouer mon spectacle et puis tu avais un handicapé moteur et cérébral, il avait une pédale pour conduire le fauteuil et un autre bouton avec son pied gauche pour pouvoir parler avec un synthétiseur vocal.

Je jouais pour 14h, et puis lors du midi, il essayait de parler avec moi, il disait : « tu fais des sketchs ? », je dis « oui oui, je fais des sketch François, ben tu vas voir justement mon spectacle ça va être sur le handicap, j’espère que tu pourras passer un bon moment, moi en tout cas ça me fait plaisir d’être là ! ». Bref le spectacle se passe, c’était une très belle expérience parce que le public était vraiment déchaîné. Au moment de partir François me suivait pour me raccompagner et là je vois qu’il commence à écrire des choses sur son synthétiseur vocal et il me met phonétiquement : « tu as du talent », comme il est infirme moteur cérébral on ne peut pas savoir ce qu’il ressent, comment il est humainement et de voir que finalement il avait toutes ces émotions il avait compris le spectacle, ça a été le plus beau compliment je pense dans mon activité artistique. »

adrien coussonnet
Adriz Rédac' chef