Je suis danseur, acteur et réalisateur

Un film qui mêle danse et acting ça fait envie non ? 🩰
Attention rien à voir avec Grease ou High School Musical 🏫
Là on parle d’un court-métrage sensible qui te fait réfléchir sur ton rapport à l’enfant qui sommeille en toi 🧸
Et comme il le dit si bien « C’est gratuit donc vas-y ! »
Découvre le court métrage de Thieng N Guyen, clermontois qui a fait du saaale

En Vrai : C’est quoi ton film ?

C’est un court-métrage qui se nomme « Cure » et qui parle du lien très profond que l’on peut avoir avec l’enfant enfoui en nous.

Je pense qu’en chacun de nous il y a un enfant, plus ou moins visible selon les personnes. Moi il est plutôt très visible.

Je suis très bon public et je pense qu’être bon public c’est être encore un enfant.

Plus sérieusement, j’ai essayé d’approfondir le sujet parce que c’est un sujet qui me touche forcément et je pense que c’est important de savoir regarder l’enfant qui est en nous et que l’enfant qui est en nous nous regarde aussi. Je pense qu’il y a un face-à-face qui est essentiel pour, par la suite, avancer plus sereinement dans la vie.

 

En Vrai : Comment tu as trouvé ton style ?

J’ai commencé forcément par la création, donc ça c’est la petite différence que j’ai avec beaucoup d’autres danseurs qui ont un parcours « normal » : c’est-à-dire que normalement un danseur commence par s’entraîner, il commence par les battles… Alors que moi je n’ai pas commencé par ça, c’est venu bien après, j’ai vraiment commencé par la création artistique grâce à mon grand frère.

Bien après encore, il y a 4-5 ans, je me suis vraiment tourné vers la danse improvisée et ça c’est venu avec mon cher collègue et compatriote de toujours Yoann Sarrat avec lequel j’ai beaucoup travaillé ça.

 

En Vrai : Pourquoi la danse ?

Dans ma vie je n’ai fait que danser, j’ai fait des petits boulots à gauche à droite, mais je n’ai fait que danser, je ne connais que ça et il n’y a que dans ça que je me sens vraiment compétent.

Donc c’était logique pour moi de passer par la danse et ça a été vraiment le premier réflexe que j’ai eu dans les premières pensées que j’ai eu pour ce court-métrage avant que j’amène un petit peu d’acting dedans c’était que de la danse, puis après je me suis dit : « pourquoi pas amener un petit peu d’acting dedans », sachant aussi que ça m’a toujours intéressé.

Depuis que je suis petit mon rêve d’enfant était d’être acteur donc je lie ce que je sais faire et ce que j’aurais voulu faire depuis tant de temps.

 

En Vrai : En quoi ça change d’un film traditionnel ?

Le sujet peut concerner tout le monde, ça dépend de la vision de chacun mais c’est ce que j’ai essayé de faire avec ce court-métrage. J’ai essayé de proposer sans imposer, j’ai envie que le spectateur, quand il regarde mon projet, ait le plaisir de s’imaginer le message qu’il a envie de s’imaginer, c’est pour ça que j’aime autant l’art parce qu’on part dans l’imagination. À partir de quelque chose qu’on nous propose on peut partir ailleurs.

En vrai, le sujet il peut concerner tout le monde, on a tous un enfant bien caché en nous qui essaie juste de communiquer avec nous à certains moments.

Il y a des personnes qui gèrent plus ou moins bien ça, moi je sais que je le gère très mal et c’est pour ça que j’ai voulu en parler d’ailleurs.

 

En Vrai : Un last mot ?

Si tu as envie d’être touché, d’être ému, de pourquoi pas te retrouver un peu dans ce que je propose, si tu es sensible tout simplement, alors n’hésite pas à aller voir « Cure ».

En plus, c’est gratuit donc vas-y !

hugo coussonnet
Coussi Rédacteur