KobOO, les vélos connectés
Tu connais forcément le C.Vélo ou encore le Vélib’, mais tu dois absolument connaitre
KOBOO
Pour nous parler de LA solution de location de vélos en libre-service Made In Auvergne, on a eu la visite de Nicolas, le fondateur qui nous en dit un peu plus
Cette startup clermontoise a développé des stations de vélos connectés en libre-service installables partout, partout, partout.
Finies les bornes de paiement, les inscriptions en ligne au préalable, et les files d’attente pour louer un vélo. Un smartphone, 5 clics, et votre vélo est disponible en moins de 3 minutes !
Alors si toi aussi tu veux installer des vélos dans ton village montre cette vidéo à ton maire
Découvre l’offre sur https://koboo.fr/
En Vrai : C’est quoi KobOo ?
Nicolas Roussel : KobOo est un projet qui a débuté il y a 3 ans maintenant avec cette idée fondamentale qui était de dire : le vélo en libre-service, comme on le voit dans les grandes villes à Paris, que tout le monde connaît, est-ce qu’on ne le mettrait pas à disposition des acteurs du tourisme un petit peu partout où il y a une empreinte touristique forte et où les loueurs traditionnels ont parfois un peu de mal à limiter l’attente de leurs utilisateurs ?
D’où l’idée de proposer aux collectivités, aux acteurs du tourisme ou aux entreprises par digression une solution pour mettre des vélos à disposition du plus grand nombre de personnes à des endroits où jusqu’à présent il n’y avait pas de vélo.
En Vrai : Comment ça marche ?
Nicolas Roussel : Notre application on l’a voulue la plus simple possible, donc on n’a pas d’abonnement, on n’a pas de ticket d’entrée.
Tu n’as qu’à télécharger l’application qui s’appelle KobOo pour l’application majeure.
Ensuite, chacun de nos clients quasiment, donc on a 6 marques blanches maintenant au Pays Basque, à Vichy, à Avon-Fontainebleau, dans le Gers à Villecomtal, bientôt à Issoire et au Grau-du-Roi.
Comme je disais, tu télécharges l’application, souvent le nom est marqué sur les vélos quand même donc ça simplifie un peu le truc, tu rentres ton profil, ton nom, ton prénom, ton mail, une carte bleue et tu flashes un QR code qui est placé sur le vélo et ça décroche le vélo.
Tu n’as plus qu’à rouler puis à la fin tu payes !
Que ce soient des stations fixes avec des bornes comme on voit dans Clermont ou à Paris ou n’importe où, que ce soit avec des cadenas embarqués, on a créé des stations virtuelles qui obligent la dépose des vélos et la location des vélos sur un site unique.
En Vrai : Ça sera bientôt pour les entreprises ?
Nicolas Roussel : L’idée c’est vraiment de fournir aux entreprises une alternative à la voiture particulière.
Proposer des vélos électriques, pour la plupart, c’est proposer aux entreprises d’aller plus loin dans les solutions qu’ils proposent à leurs collaborateurs.
S’il faut aller rue de la Treille avec un trafic pour réparer une fenêtre c’est un enfer et réparer une fenêtre c’est une boîte à outils alors qu’avec un vélo cargo il le gare en bas et c’est réglé.
Vient se greffer aussi le COVID, le vélo est aussi une solution individuelle sans risque de circuler dans la ville et d’aller jusqu’au boulot à moindre coût socialement, plus intégré et plus propre.
En Vrai : Ça fait combien de temps que ça existe ?
Nicolas Roussel : La Rochelle c’était en 1974, je crois, et ça s’est professionnalisé depuis Lyon il y a maintenant une bonne vingtaine d’années. Puis Paris qui est devenue la plus grosse flotte du monde avec, à l’heure actuelle, environ 20 mille vélos, c’est un truc de fou avec des centaines de milliers de locations tous les jours.
En Vrai : Ça va évoluer comment selon toi ?
Nicolas Roussel : Quand on retrace l’histoire on a l’impression que c’est un peu comme le tramway : on a dégagé les tramways, on a dégagé les vélos, puis on a remis les tramways et là on est en train de remettre les vélos.
Il y a des études super rigolotes où on compare la masse du véhicule par rapport à la masse transportée et un vélo ça fait 20 kg, un bonhomme ça fait 70 kg, une voiture ça fait une tonne et demie voire 2 tonnes pour les grosses et ça transporte toujours 70 kg, donc le ratio pour les villes il est vite vu, l’empreinte au sol d’une voiture c’est 20 mètres carrés, à vélo c’est 4 mètres carrés quand il roule, donc il y a beaucoup moins de problèmes et du coup il y a une vraie volonté de mettre des nouvelles mobilités en avant et dans les nouvelles mobilités le vélo reste ce qui est au cœur.
Si tu es dans la merde et qu’il n’y a plus rien tu prends ton vélo !
En Vrai : Un last mot ?
Nicolas Roussel : Si toi aussi tu cherches du vélo en libre-service pour tous et partout, télécharge l’application KobOo et puis appelle nous pour faire mieux.