La French Tech en Auvergne

🦄 Avis à toutes les startups, startupers, startupeuses, licornes, scaleups :

Votre président parle de vous 🎯

▶️ Oliver Bernasson, le président de la French Tech CLERMONT AUVERGNE, est passé nous voir afin de nous parler de la situation des entreprises innovantes dans notre région.

❎ Tu entends parler de start up depuis des années et tu te demande encore à quoi ça sert ?

Quel est leur statut ? Quel est leur place dans l’écosystème français ?

👉🏽 Regarde cette interveiw et viens en savoir +

🤳🏽 Olivier nous a parlé de Fleur Pellerin Emmanuel Macron CES de Las Vegas, d’innovation, des incubateurs et tutti quanti..

Qui es-tu ?

Olivier BERNASSON : « Bonjour, je suis Olivier Bernasson et je suis le président de la French Tech Clermont-Auvergne. »

 

C’est quoi la french tech ?

Olivier :  « La french tech c’est la marque et qui caractérise et qui labellise l’écosystème d’innovation en France. »

 

Ça vient d’où ?

Olivier :  « La french tech a été créée par le gouvernement et plus précisément par Fleur Pellerin qui était, à l’époque, en charge de l’économie numérique pour fédérer, animer tout l’écosystème des start-ups et le mouvement des start-ups en France. »

 

 

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It’s Day 2 of @ifa_berlin ! And it’s open to public. Come and meet our amazing start-ups! #frenchtech #choosefrance #IFA19

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Et la French Tech Clermont-Auvergne ?

Olivier :  « La création a eu lieu en 2015 pour promouvoir l’Auvergne en tant que territoires d’innovation, de le faire savoir ici sur le territoire pour que les gens soient fiers de leurs start-ups et de leurs entreprises. On a de très belles boites, on a des Champions mondiaux, et les Auvergnats ne le savent pas et donc ils ne peuvent pas le faire savoir à l’extérieur.

Donc notre rôle c’est d’aider à la connaissance et à la bonne perception de cet écosystème, d’aider les start-ups à se montrer, à avancer, à grossir et puis ; comme je l’ai dit tout à l’heure, d’étendre le plus possible les synergies et l’énergie que peut amener la french tech à l’ensemble de l’Auvergne. »

 

 

C’est quoi ta définition de l’innovation ?

Olivier :  « Ça c’est une question à laquelle je suis souvent amené à répondre et ma réponse est toujours la même : c’est de casser une règle ! De changer quelque chose qui a toujours été fait comme ça, mais à un moment on décide qu’il y a une autre manière de le faire et ça c’est de l’innovation ! »

 

Où se situe la France au niveau de la tech ?

Olivier :  « Bien évidemment, si on parle à l’internationale, avec les États-Unis et la Chine, on est plus petits.

Maintenant ce qu’il faut voir c’est le trajet et la manière de mesurer la qualité et la vitalité de l’écosystème. Alors ça se mesure beaucoup au volume d’investissements qui sont faits dans les start-ups et on s’aperçoit que la France est en train, en Europe, de combler son retard sur le Royaume-Uni et l’Allemagne donc on fait partie des 3 pays européens en pointe. »

 

 

Et en Auvergne ?

Olivier :  « Il y a des tas de facteurs qui font que notre territoire est propice à l’innovation et aux start-ups, comme d’autres il faut pas se leurrer, il y a des tas d’autres endroits en France ou les conditions sont bonnes, mais on bénéficie d’un écosystème, de labos de recherche, d’universités etc. très performants et très pointus d’où sortent des gens qui sont très très bien formés et très performants pour innover et avec de très beaux projets.

On a des collectivités et des acteurs publics qui sont très proches de l’écosystème et l’accès n’est pas compliqué : quand on veut parler au président de la métropole, à son maire, à son député etc., c’est quelque chose de complètement abordable et qui peut aller très vite.

Donc on a toute cette proximité qui est propice, on a aussi un coût du foncier et un coût de la vie qui est aussi très bas par rapport à d’autres territoires et qui font que la qualité de vie donne la productivité et la vitesse de croissance des entreprises.

On a une chaîne d’accompagnement avec les incubateurs, accélérateurs etc. qui, aujourd’hui, n’a quasiment pas de trou dans la raquette et on a un système de financement avec des fonds d’investissement régionaux : business angels etc. qui font qu’aujourd’hui toutes les briques sont en place pour que notre écosystème performe. »

 

Vous avez créé le CAC 40 de la tech, c’est quoi ?

Olivier : « Le CAC 40 de la tech c’est le Next40, il s’agit de 40 entreprises qui ont été sélectionnées sur candidature, en fonction de leur rapidité de croissance, de leur taille et du montant des fonds qu’elles ont levés.

On a là les grands noms et les grands espoirs de la tech française ! »

hugo coussonnet
Coussi Rédacteur