La sélection Jeux Vidéo d’En Vrai

🕹 🎮 Salut les 𝗴𝗮𝗺𝗲𝗿𝘀 𝗮𝘂𝘃𝗲𝗿𝗴𝗻𝗮𝘁𝘀, 𝗝𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝘆 𝗕𝗟𝗔𝗡𝗖 est venu te faire une petite sélection des familles des 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗷𝗲𝘂𝘅 𝘃𝗶𝗱𝗲́𝗼 de l’histoire

📺 Si tu es nostalgique et que tu veux avoir l’avis d’un gros 𝗴𝗮𝗺𝗲𝗿, le Jérèm te donne son 𝗰𝗹𝗮𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁

En Vrai : Comment t’as commencé les jeux vidéo ?

Jérémy : « J’ai un grand frère qui a 6 ans de plus que moi qui jouait sur Master System à l’époque.  Moi je devais avoir 3-4 ans, j’ai démarré avec des Sonic, Mickey, Michael Jackson’s Moonwalker aussi (le petit jeu sur Master System). Je suis passé sur PC à l’âge de 7-8 ans. On a démarré par des jeux solo, il n’y avait pas encore internet. J’ai connu la fameuse période des cybercafés, rejoindre ses potes dans les milieux dédiés avec les ordinateurs et une connexion internet largement meilleure que chez nous. On n’avait pas encore l’ADSL et la fibre. Et c’est comme ça que je me suis intéressé au domaine au sens large. »

 

En Vrai : Un jeu qui t’a marqué ?

Jérémy : « En jeu solo ça a été Final Fantasy VII, grosse révélation pour moi. C’était la première fois que j’accrochais énormément à un scénario, dramatique en plus pour l’époque en 97. Vraiment sérieux et adulte. Et puis en jeu multijoueur j’aurais tendance à dire StarCraft. En plus du multi, il y avait toute la campagne qui est digne d’un Star Wars. C’est un « space opera » vidéoludique. Franchement je le recommande. L’histoire est vraiment profonde, plein de rebondissements. Les cinématiques sont super bien faites mais le jeu est ultra dur. »

 

En Vrai : Aujourd’hui on peut dire que le jeu vidéo s’est démocratisé ?

Jérémy : « Avant on disait « ah tu joues aux jeux vidéo », On avait pas de vie sociale, on était gros, boutonneux, on mangeait des chips, on buvait du coca, et on avait pas d’hygiène d’ailleurs : pour les plus gros clichés que la télé avait montré. Ça s’est démocratisé déjà depuis quelques années. Nintendo n’y a pas été pour rien. Avec la Wii, la Wii U, puis la switch dans la suite du lancement, qui a permis vraiment de découvrir des activités familiales ou sociales. L’avènement du sport électronique (e-sport) aussi a fait en sorte que ça s’est beaucoup médiatisé et démocratisé. Twitch en premier. Ça a permis aussi de développer des valeurs avec l’évolution de notre société. Il y a beaucoup plus d’échanges maintenant au niveau de la parole et au niveau des activités entre les enfants et les parents. Les parents essayent de s’intéresser à pourquoi les enfants font telle activité et les enfants essayent aussi de partager leur activité avec les parents. Dans les années 90, petit, je jouais à Counter-Strike, ma mère voyait que je jouais à l’ordinateur, mais à quoi ? pourquoi ? et comment ? Je jouais juste à un ordinateur. Tant que les devoirs étaient faits, que les notes suivaient, il n’y avait pas de souci. Là, maintenant avec internet, les dangers que ça soulève et compagnie, je pense que les parents essayent quand même un peu plus d’encadrer les enfants sur cette pratique. Et qui dit encadrement dit forcément intéressement et échange vis-à-vis de cette activité. Parce que sinon, c’est difficile de poser un encadrement, si c’est juste pour mettre des horaires et une coupure de la connexion wifi à telle heure. »

 

En Vrai : Aujourd’hui c’est aussi devenu un outil d’apprentissage ?

Jérémy : « Complètement. Avant que ce type de pratique arrive dans le public, il faut remonter à une quinzaine d’années en arrière où l’armée américaine s’entrainait déjà sur Arma III (un simulateur de jeu de guerre) et Counter-Strike. Ces jeux vidéo leur permettaient d’entraîner la communication, l’échange d’informations… Ça a permis aussi de développer les réflexes et toute la construction mentale dans le domaine dans lequel va se passer le jeu vidéo. Ça, c’est des choses qui ont été prouvées scientifiquement : on peut améliorer les capacités cérébrales et physique du corps humain avec le jeu vidéo. Maintenant, on commence à l’utiliser comme support d’apprentissage dans les écoles. Donc Assassin’s Creed pour le côté historique, c’est très bien. Minecraft, par rapport aux LEGO que nous on a eu petit, les possibilités sont les mêmes, mais sont mêmes 100000 fois plus développées. L’imaginaire de l’enfant va être vraiment mis à contribution. Il y a aussi les jeux de combat qui sont beaucoup utilisés dans des maisons de quartier pour régler des conflits, pour éviter que ça se tape dessus de manière réelle. On règle les tensions directement sur un jeu vidéo. Ça va permettre d’apprendre aussi pas mal de choses : le respect, rester fair-play et je pense qu’on est qu’au début des découvertes et des possibilités du jeu vidéo. »

 

En Vrai : Un last mot ?

Jérémy : « Le virage du numérique, c’est maintenant. Je pense qu’il y a beaucoup de choses à faire sur nos écoles. Ça peut être très intéressant de travailler ensemble sur des sujets comme ça et d’améliorer la ville pour ses habitants. »

Julie Barreno
Julie Rédactrice