Le basket-ball c’est ma vie

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đź“Ł DĂ©couvre le tĂ©moignage de Guillaume Vizade, coach du club pro de la JAVCM – J.A. Vichy-Clermont MĂ©tropole qui est venu nous parler de basket, de coaching, de management et de sa vision du sport 🏀

En Vrai : Quel est ton parcours ?

Guillaume Vizade : « Je suis originaire de Vic-le-Comte dans le Puy-de-DĂ´me. J’ai la chance de pouvoir entraĂ®ner l’Ă©quipe professionnelle de la Jeanne d’Arc de Vichy-Clermont MĂ©tropole. J’ai grandi ici, j’Ă©tais basketteur d’abord Ă  Vic-le-Comte puis au Stade Clermontois, puis entraĂ®neur de l’Ă©quipe professionnelle depuis maintenant 3 saisons. »

 

En Vrai : Et en tant que joueur ?

Guillaume Vizade : « Je jouais beaucoup arrière, je jouais un petit peu meneur de jeu… mais beaucoup arrière, jusqu’en national 3. »

 

En Vrai : Ta force en tant que coach ?

Guillaume Vizade : « J’ai fait un diplĂ´me en Ă©cole de commerce, en sciences de gestion, ce qui me permet d’ĂŞtre lĂ©gitime, Ă  la fois vis-Ă -vis de mon parcours d’entraĂ®neur pro, mais aussi en termes d’Ă©ducation. Quand j’ai des opportunitĂ©s dans l’annĂ©e, par exemple d’intervenir sur les thĂ©matiques managĂ©riales, je le fais avec plaisir. C’est le cas avec l’Ă©cole de commerce de Clermont dans laquelle je travaille sur la filière Passion sport. »

 

En Vrai : C’est quoi un bon coach ?

Guillaume Vizade : « Il faut s’adapter, mais en mĂŞme temps il faut pas s’oublier. On peut pas faire du théâtre non plus. Faut trouver un Ă©quilibre. Par contre il faut pas oublier les autres. Les autres ont une importance. La communication quand on a des gens qui viennent d’horizons diffĂ©rents, ça peut ĂŞtre difficile : on a des hispanophones, des lusophones, on a beaucoup d’anglophones dans le basket. Quand on communique dans une autre langue, il n’a pas la mĂŞme prĂ©cision, il n’y a pas toujours les notions de nuances. Et quand les joueurs Ă©trangers traduisent, lĂ  aussi c’est souvent beaucoup plus binaire dans la comprĂ©hension, notamment au dĂ©part. Donc il faut ĂŞtre vigilant, il faut voir si tout le monde a bien compris les subtilitĂ©s qu’on peut Ă©voquer. »

 

En Vrai : C’est quoi un bon coach ?

Guillaume Vizade : « On fait un match vraiment très très difficile contre Saint-Chamond, Ă  domicile. On est menĂ©s peut-ĂŞtre de 21 points. Le discours Ă  la mi-temps, tout le monde s’attend Ă  ce que ce que ce soit un discours bruyant. Finalement pour essayer de surprendre un petit peu les joueurs, peut-ĂŞtre rassembler un petit peu, amener quelques solutions, on va amener de l’Ă©motion sur la toute fin du briefing de ce match-lĂ .  On va le renverser, et on va gagner ce match. Je pense que c’est un match fondateur de notre saison l’an dernier. Par contre le changement d’aptitude, mĂŞme si on a essayĂ© de l’initier lors de la mi-temps, il est surtout venu des joueurs, qui eux, ont su recalibrer, remettre en pratique, remettre en Ĺ“uvre, faire basculer ce match-lĂ . »

 

En Vrai : Quelles sont tes idoles ?

Guillaume Vizade : « Michael Jordan, c’est indispensable. Après moi j’ai un gros faible pour Kobe Bryant, j’ai eu la chance de pouvoir le voir jouer, c’est un très bon souvenir pour moi. Après, Hakeem Olajuwon qu’on oublie beaucoup dans les top 5. LeBron James qui a un impact considĂ©rable sur la NBA aujourd’hui. Et puis après j’ai un petit faible pour Stephen Curry, qui est un autre type de joueur, qui peut dĂ©velopper l’amour que les gens ont pour le basket, puisque beaucoup de gens pensent qu’il ressemble un petit peu Ă  monsieur tout le monde physiquement, mĂŞme s’il a des capacitĂ©s largement au-dessus de la moyenne. Il est beaucoup regardĂ© dans le monde entier, notamment pour sa qualitĂ© d’adresse, et ça reste une des qualitĂ©s principales du basket. »

 

En Vrai : Un last mot ?

Guillaume Vizade : « On espère que petit Ă  petit tout le monde puisse retrouver le chemin des salles en sĂ©curitĂ©. Avec toutes les contraintes sanitaires qu’on devrait mettre en place, mais qu’on puisse retrouver des gens Ă  la salle. Parce que le contact humain, la prĂ©sence dans le sport professionnel, mais qui reste un des sports professionnels de proximitĂ©, le public il est nĂ©cessaire. Le public il est indispensable, c’est un vrai moteur pour tout le monde. Et je pense que c’est une des raisons pour lesquelles on fait cette activitĂ©. »

 

Julie Barreno
Julie RĂ©dactrice