Le journalisme sportif
Présente-toi !
Adrien Blettery : « Salut, c’est Adrien Blettery, je vais tenter de vous parler du journalisme sportif aujourd’hui sur En Vrai. »
En Vrai : T’as fait quoi pendant le confinement ?
Adrien Blettery : « J’ai lancé un petit projet qui s’appelle « l’anecdote du jour », donc tous les deux jours je recevais un sportif professionnel sur Skype et le but c’était tout simplement que l’invité me raconte une anecdote sur sa carrière.
J’avais deux-trois questions sur son confinement, s’il était encore en contact avec son club etc. des petites questions annexes et voilà le but c’était de faire un format vidéo très court de sept ou huit minutes où il me racontait l’anecdote.
Donc le but c’était vraiment de partager un moment agréable avec tous les confinés et peut-être de montrer qu’au final les footeux sont comme tout le monde, quand ils sont confinés ils jouent à Mario Party ou à Call of Duty comme tous les jeunes en fait ! »
En Vrai : Comment t’est venue l’idée d’être journaliste sportif ?
Adrien Blettery : « Je suis allé dans le journalisme sportif parce que j’aime le sport !
Depuis que je suis tout petit j’avais envie de devenir coach, j’avais passé plusieurs diplômes d’entraîneur de foot et puis je me suis rendu compte, déjà que je n’allais pas être pro, et qu’au niveau du coaching… pas terrible. Donc j’ai vu que je pouvais faire un master de journalisme sportif et je me suis tourné vers ça.
Mon rêve ultime c’est d’être commentateur sportif et ce qui m’anime au-delà de ça parce que je traite aussi de l’activité en général, donc c’est dire la vérité puis transmettre l’information à tout le monde et en étant vraiment transparent et dire seulement la vérité. »
En Vrai : En tant que commentateur tu es plutôt calme ou vénère ?
Adrien Blettery : « À chaque action où ça rentre dans la surface, il faut s’enflammer ! C’est une occasion de but, c’est cette émotion que tu arrives à transmettre aux téléspectateurs.
C’est ce qui fait vivre les émotions, en fait, donc c’est pour ça que le sport c’est trop bien. »
En Vrai : Quelles sont les personnalités qui t’ont le plus inspiré ?
Adrien Blettery : « Celui qui m’a le plus inspiré je pense que c’est Hervé Mathoux avec le Canal Football Club et les commentateurs sur Fifa du coup aussi.
Il m’a beaucoup inspiré dans l’animation mais aussi ses questions et son rapport avec le foot qui est assez fort.
Au niveau d’un sportif je pourrais dire Pierre-Emerick Aubameyang qui est mon joueur préféré au foot. J’adore cette personne parce que c’est un mec qui s’en fout, s’il faut acheter la dernière Lamborghini à je ne sais pas combien (800 000 € par exemple) plein de cristaux bah il va le faire mais il a toujours le sourire, toujours la joie de vivre et voilà c’est un peu la personnalité qui m’a inspiré. »
En Vrai : Comment tu procèdes avant une interview ?
Adrien Blettery : « Il faut chercher des dates sur la carrière du joueur, où est-ce qu’il a commencé, où est-ce qu’il a terminé, les clubs qu’il a faits, le nombre de buts, le nombre de matchs, et puis des petites infos croustillantes toujours.
Pierre Latour, par exemple, il a appelé sa jambe gauche Bernadette et l’autre Brigitte.
Tu lis un article et tu découvres ça, c’est génial !
Après il faut appeler le joueur, il faut appeler l’attaché de presse, ou la com’ du club et puis derrière c’est l’interview.
Et après il y a les deux heures de montage aussi. »
En Vrai : Ce serait quoi ton 11 de légende ?
Adrien Blettery : « Je mets Oliver Kahn, je pense que c’est le meilleur gardien.
En défense centrale, même s’il a commencé défenseur droit, je mettrais Carlos Puyol, défenseur droit peut-être Willy Sagnol, défenseur gauche Maldini. En centrale, je vais mettre un récent, je vais mettre Van Dijk, il est juste monstrueux ce monsieur !
En six mon petit Yo’ Magnin tout seul, il fait tout.
En 10 on va mettre Léo Messi et après Zizou. En pointe, ce n’est pas forcément le meilleur mais je mettrais Crespo, et alors sur les côtés je pense que tu es obligé de mettre Ronaldo à gauche et à droite tu peux mettre un petit Kylian, pour l’époque aussi tu mets Kylian Mbappe. »
En Vrai : Un last mot ?
Adrien Blettery : « Mon dernier mot c’est de garder le sourire, juste ça garder le sourire ! »