Les Flying Tractors, le groupe de rock agricole sauce auvergnate

Si tu es auvergnat, tu as forcément déjà entendu la chanson : « Y’a une botte de foin dans la maison », et ben tu ne rêves pas mais c’est un groupe auvergnat qui enflamme les salles de concert depuis des lustres AKA Les Flying Tractors.🔥

Laurent Mathoux, membre du groupe est venu nous parler de l’origine de ce groupe et de leur univers de rockeurs agricoles. Ça c’est du rooock… 💥🤘

En Vrai : Présente toi !

Laurent Mathoux : « Bonjour, je m’appelle Laurent Mathoux et je suis au départ de la création, avec d’autres, du groupe les Flying Tractors. »

 

En Vrai : C’est quoi les Flying Tractors ?

Laurent Mathoux : « Du rock agricole !

C’est assez rock’n’roll, bien qu’on fasse du reggae, de la mazurka, des valses, mais on a quand même un répertoire essentiellement rock’n’roll autour d’un accordéon. »

 

En Vrai : C’est quoi vos origines ?

Laurent Mathoux : « Le nom Flying Tractors vient de cette espèce de dichotomie entre « flying » signifiant léger et puis « tractors » qui est le truc un peu lourd.

Au départ quand j’ai fait de la musique, j’ai fait du rock punk et donc parfois les weekends on faisait 400 kilomètres pour jouer dans des salles vides… Et donc au bout d’un moment on s’est dit que ce serait bien qu’on fasse de la musique où on puisse jouer en bas de chez nous et au coin de la rue. Et on a rencontré justement la légende de Dod, un gars sur un festival qui jouait de l’accordéon et qui avait un répertoire à lui et donc avec lui on a monté les Flying Tractors pour faire des chansons rigolotes d’histoires de la campagne. »

 

En Vrai : Ça vous a fait quoi de vendre vos premiers CDs ?

Laurent Mathoux : « La première chose qu’on a fait c’est une cassette parce que c’était il y a 27 ans.

Et puis après, comme on arrivait à avoir quelques dates où on jouait dans les bistrots, on a eu quelques sous et donc ces sous on les a investis dans un premier album qui s’appelait « y’a une botte de foin dans la maison » et celui-là a bien marché parce qu’il y avait de la spontanéité et il nous a fait vivre de longues années. »

 

En Vrai : Tu es aussi écrivain, ça t’aide pour écrire des chansons ?

Laurent Mathoux : « C’est pas du tout dans les mêmes termes parce que la chanson c’est plus de la musicalité des mots, alors que le roman, moi j’aime bien mélanger des situations marrantes dans des drames.

Ça casse un peu le rythme, j’aime bien ça.

Et puis ce que j’aime dans l’écriture en tout cas, c’est qu’on est responsable de tout, il y a pas d’autres paramètres extérieurs, on est devant sa feuille blanche, enfin devant son écran d’ordi, et on est tout seul ! Et ça j’avoue que moi j’aime bien, j’ai un petit côté « j’aime bien voir les gens » puis j’ai un petit côté solitaire aussi. »

 

En Vrai : Du coup c’est pareil d’écrire une chanson et un roman ?

Laurent Mathoux : « En fait un roman ça s’écrit comme une chanson : couplet-refrain, couplet-refrain, solo et puis après couplet-refrain et une belle fin et voilà !

C’est un peu pareil, ça prend plus de temps c’est tout. »

 

En Vrai : Y’a quoi de prévu pour la suite ?

Laurent Mathoux : « On n’a pas de quoi faire un album tout de suite.

Le dernier qu’on a fait date de mars 2018 et depuis on doit avoir 6 nouveaux titres donc ça ne suffit pas pour faire un album.

Donc on va attendre encore bien un ou deux ans pour faire un nouvel album. »

hugo coussonnet
Coussi Rédacteur