Les grossesses difficiles, c’est quoi ?

đŸ€°đŸŒ Les grossesses difficiles ? et non, ce n’est pas une maladie ! đŸ€«
En toute dĂ©complexion, intimitĂ© et simplicitĂ© l’influenceuse auvergnate La petite Jordane nous a rendu visite avec sa magnifique fille  » mondialement  » connue dans toute la France Joy đŸ‘§đŸŒ pour nous parler de l’expĂ©rience qu’elle a vĂ©cu lors de sa derniĂšre grossesse
 
▶ Et vous les mamans, qu’en pensez-vous ?
📣 Si toi aussi ta grossesse a Ă©tĂ© difficile, partage nous ton histoire…

Salut, aujourd’hui on se retrouve pour parler de la grossesse difficile avec la petite Jordane, une bloggeuse lifestyle et famille.

Aujourd’hui tu es lĂ  pour nous parler de ta premiĂšre grossesse, qui Ă©tait une grossesse plutĂŽt difficile, comment tu l’as vĂ©cue et comment ça s’est passĂ© en fait ?

 

Comment tu as vécu ta grossesse ?

La Petite Jordane : « Je l’ai forcĂ©ment mal vĂ©cu !

Maintenant, avec du recul, je serais prĂȘte Ă  revivre la mĂȘme chose mais sur le coup c’Ă©tait trĂšs trĂšs compliquĂ©.

J’ai appris que j’Ă©tais enceinte en me dĂ©couvrant moi-mĂȘme une hĂ©morragie externe, donc je suis allĂ©e Ă  l’hĂŽpital et on m’a dit : « madame vous ĂȘtes enceinte, mais vous ne faites pas Ă  cette idĂ©e parce que vous allez la perdre », mais je ne l’ai pas perdue.

Donc forcĂ©ment ascenseur Ă©motionnel, en fait on ne nous l’a pas dit tout de suite, donc au dĂ©but on m’a dit : « vous ĂȘtes enceinte », donc avec mon amoureux on Ă©tait trop heureux et aprĂšs on nous a annoncĂ© que du coup on Ă©tait en train de perdre l’enfant.

Donc voilĂ  on m’a dit de vivre normalement et que de toute façon mon corps allait expulser l’Ɠuf tout seul, mais au bout de quelques jours, je voyais bien que de toute façon rien ne se passait de plus, donc j’ai consultĂ© Ă  nouveau et lĂ  on m’a dit : « ben en fait peut-ĂȘtre que vous avez une chance de le garder, donc la seule possibilitĂ© c’est de rester allongĂ©e pendant les 9 mois de grossesse ». Donc c’Ă©tait canapĂ© pendant 9 mois ! C’Ă©tait ultra difficile, au dĂ©but j’ai pleurĂ© tous les jours, tout le temps, je me disais que si ça se trouve je faisais ça pour rien et forcĂ©ment en plus au dĂ©but on ne sent pas le bĂ©bĂ© donc je ne savais mĂȘme pas ce qui se passait dans mon corps, je ne savais pas si le fƓtus s’accrochait bien ou pas.

Je ne pouvais pas prendre rendez-vous tous les jours avec des mĂ©decins parce que clairement ça n’évolue pas aussi vite et voilĂ  au bout de quelques mois on m’a dit : « finalement vous avez des dĂ©collements au placenta mais le bĂ©bĂ© rĂ©siste bien pour le moment, il reste bien logĂ© dans votre ventre, donc restez allongĂ©e encore et encore ». Donc je pouvais juste faire pipi et faire ma toilette, c’est tout, et me recoucher donc forcĂ©ment c’Ă©tait compliquĂ©.

 

Puis j’ai pris la dĂ©cision de crĂ©er un blog oĂč je racontais mes petites aventures et du coup ça m’a occupĂ©e ça a crĂ©Ă© une communautĂ© qui m’a beaucoup aidĂ©e virtuellement Ă  tenir le coup et voilĂ  je pense que c’est aussi en partie grĂące Ă  ça que j’ai tenu le coup et qu’aujourd’hui je serais prĂȘte Ă  revivre ces moments-lĂ . »

 

En Vrai : Et donc ça vient de cette période-là la création de ton blog ?

La Petite Jordane : « Oui, c’Ă©tait pendant que j’Ă©tais couchĂ© dans mon canapĂ© en pyjama que j’ai crĂ©Ă© mon blog. »

 

En Vrai : Ce qui explique du coup ce lien que tu as avec ta communauté 

La Petite Jordane : « VoilĂ  et un lien assez fort quand mĂȘme pour moi.

C’est bizarre Ă  dire mais il y en a qui sont pour moi comme une deuxiĂšme famille, mĂȘme si je ne les ai jamais vus en vrai, elles m’ont vraiment soutenue pendant cette pĂ©riode, elles m’envoyaient des messages tous les jours, elles me disaient de tenir le coup, elles me demandaient comment j’allais aujourd’hui, vraiment comme des sƓurs donc c’Ă©tait beau. »

 

En Vrai : Tu serais prĂȘte Ă  revivre ça ?

La Petite Jordane : « Ben Ă©videmment maintenant qu’elle est lĂ  je peux que dire oui !

Maintenant elle est devenue mon quotidien, elle est devenue toute ma vie, donc je ne peux pas imaginer ma vie autrement.

Donc si c’Ă©tait Ă  refaire Ă©videmment je le referais !

Si aujourd’hui on me dit qu’il faut rester couchĂ©e, mĂȘme s’il me reste que moins de 3 mois de grossesse, je me couche direct et je bouge plus parce que je sais qu’aprĂšs c’est merveilleux, franchement Ă  l’accouchement on nous donne le bĂ©bĂ© et on oublie vraiment tout, c’est fou ! »

hugo coussonnet
Coussi RĂ©dacteur