Ma P’tite Boutique Cosm’éthique

💁 Coucou les fans de produits cosmétiques, 𝗠𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗮 de 𝗠𝗮 𝗣’𝘁𝗶𝘁𝗲 𝗕𝗼𝘂𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗖𝗼𝘀𝗺’𝗲́𝘁𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲 est venue vous parler des alternatives aux produits cosmétiques que les industriels vous proposent depuis des dizaines d’années  

🌱 Et oui, tu ne le sais pas forcement, mais les cosmétiques chimiques, c’est terminé. Tout comme le « 𝗺𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹 », maintenant, tu peux aussi prendre soin de toi avec des produits sains et locaux. Pour t’en parler, Morgana, qui proposent des 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝘁𝘀 𝗰𝗼𝘀𝗺𝗲́𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 bons pour ton corps.

En Vrai : Tu penses quoi du label bio ? 

Morgana : « Le bio c’est un label qui se paye. Pour être labélisé bio il faut un minimum de 20% d’ingrédients bio dans la composition. Aujourd’hui j’ai des marques non labellisées qui sont à 98% de bio dans leur composition. C’est des fournisseurs qui ont pris le parti de faire valoir leurs produits autrement que par un label et je trouve ça plutôt cool. »

 

En Vrai : Comment t’as eu l’idée de créer ta boutique ? 

Morgana : « J’ai choisi de changer de vie il y a un an pour créer mon commerce. À la base je suis quelqu’un qui consommait comme tout le monde : les meilleurs shampoings et gels douche… Et jusqu’à présent dans ma vie personnelle je ne trouvais pas des équivalents naturels qui fonctionnaient. Moi tout ce qui est dans ma boutique je l’ai testé, je l’ai validé, je sais que ça fonctionne. »

 

En Vrai : Pourquoi ce nom « Cosm’éthique » ? 

Morgana : « C’est le parallèle avec la cosmétique classique et la cosmétique éthique éco-responsable et naturelle. »

 

En Vrai : Tu vends quels types de produits ? 

Morgana : « Alors déjà homme – femme – enfant, tout le monde est concerné. Je vais avoir des crèmes visage, des laits pour le corps, des shampoings solides, des shampoings encore en contenant plastique mais « clean », des gels douche… Aaaah j’en ai plein, mais venez ! »

 

En Vrai : D’où vient le problème de notre surconsommation ? 

Morgana : « Avant il y a 40 ans on était au savon. Le savon de Marseille a toujours existé, les savons artisanaux aussi. Et puis la société de consommation a voulu du plus facile, du one shot. Et aussi il y a forcément le côté financier : les grands groupes ont tout à fait compris qu’en mettant de la pétrochimie dans les compositions le coup était moindre et du coup on touchait un maximum de personnes. Il faut que les gens se rendent compte que surtout en France il y a énormément de petites entreprises et d’artisans qui travaillent super bien. Moi j’ai choisi de travailler qu’avec des petits fournisseurs français que j’ai été rencontrer pour la plupart. Aujourd’hui on peut contrer les industriels, surtout qu’à travers eux on se fait manipuler dans la consommation. »

 

En Vrai : Tu penses que les gens deviennent de plus en plus éco-responsables ?

Morgana : « Pour la plupart des personnes en tout cas c’est acquis au niveau de l’alimentaire. On mange ce qui vient du petit producteur, le bio, etc. Bah maintenant on arrive à trouver des petits concepteurs comme le mien en France qui proposent une alternative cosmétique naturelle, sans pétrochimie, sans perturbateur endocrinien… jusqu’au 0 déchets mais c’est encore une autre étape. Alors j’espère que ça va perdurer et se développer. »

 

Julie Barreno
Julie Rédactrice