J’ai testé le traitement du Dr RAOULT
CONTEXTE
Le 26 mars dernier, le docteur Patrick Leborgne témoignait sur sa récente contamination par le coronavirus…
Présente-toi !
Patrick Leborgne : « Je suis actuellement en quatorzaine parce que j’ai attrapé le covid-19, et ai été testé positif mardi 17 mars. »
En Vrai : Il applique alors sur lui-même le traitement décrié du professeur Raoult…
Patrick Leborgne : « Et puis là, comme l’ont très bien décrit les médecins chinois, entre le 8ème et le 10ème jour, c’est une grosse zone d’inflammation et une grosse zone à risque.
Je suis tombé dedans samedi après-midi, je me suis couché et je me suis plus relevé. »
En Vrai : Le docteur Leborgne est alors hospitalisé d’urgence.
De retour du CHU de Clermont-Ferrand, il nous a accordé une seconde interview pour revenir sur ce qu’il a vécu…
Patrick Leborgne : « Alors ce que je peux dire de cette première phase de traitement, maintenant ça fait 3 semaines passées.
Ce que je dis n’est pas une déclaration scientifique, c’est un constat, c’est une conviction personnelle, c’est tout ça ne va pas au-delà d’une conviction personnelle, j’ai coché toutes les cases du covid-19 depuis le début. La seule case que je n’ai pas cochée c’est la réanimation profonde, autrement j’ai tout coché.
J’ai été hospitalisé une semaine avec 39° de fièvre, sous oxygène en permanence et maintenant je suis à la maison, je suis rentré.
Ma conviction c’est que c’est la bithérapie du professeur Raoult qui m’a permis de rentrer à la maison et de guérir, c’est ma conviction et ce n’est pas scientifique ! »
En Vrai : Quel a été ton traitement à l’hôpital ?
Patrick Leborgne : « J’ai été hospitalisé du lundi jusqu’au vendredi soir.
Les traitements : c’est qu’il n’y en a pas !
Moi j’avais pris mon traitement Plaquénil et Azithromycine, j’ai eu un bilan complet, un scanner, qui a confirmé que j’avais une pneumopathie covid-19 très sévère et j’ai donc été perfusé parce que j’étais déshydraté et mis sous oxygène en permanence, voilà le traitement c’est ça. »
En Vrai : Selon toi quels auraient été les répercussions si tu n’avais pas pris le traitement du professeur Raoult ?
Patrick Leborgne : « Tout d’abord, si je n’avais pas pris le traitement du professeur Raoult, comme je le disais tout à l’heure c’est ma conviction ce n’est pas scientifique, je pense que j’aurais coché la case « réanimation profonde », parce que c’est ce qui me pendait au nez.
Et je pense que j’y serais mort parce que statistiquement les patients ayant 65 ans et étant hypertendus qui passent en réanimation, ils meurent parce que c’est comme ça.
Heureusement ça ne s’est pas produit, donc je suis rentré vendredi dernier (le 3 avril) et jusqu’au mardi (7 avril) de cette semaine j’étais profondément épuisé. »
En Vrai : Seuls les médecins ont droit à ce traitement ?
Patrick Leborgne : « C’est faux parce que depuis maintenant 15 jours même les médecins ne peuvent pas avoir de Plaquénil.
On ne leur en délivre plus, sur instruction du ministère. »
En Vrai : Es-tu toujours contaminant ?
Patrick Leborgne : « Depuis que je suis sorti je ne suis plus contaminant.
Il est prévu à terme de faire d’autres examens complémentaires et je me ferai tester pour les anticorps.
Là j’en suis au 21ème jour aujourd’hui, les Chinois ont aussi publié beaucoup de travaux, et ils disent qu’au 21ème jour les patients sont guéris, donc je fais partie de ces patients qui sont guéris désormais et j’en suis très heureux. »
En Vrai : C’est quoi la suite ?
Patrick Leborgne : « Là je suis bien en peine de vous répondre parce qu’il y a des études qui se font, les médecins français ne sont pas des sauvages.
Il y a des patients qui, en hospitalisation, sont mis sous le traitement Plaquénil/Azithromycine et il y a des publications qui vont sortir.
Quand vont-elles sortir ? Je ne sais pas ! Mais quand elles vont sortir je pense qu’on aura un faisceau d’arguments qui sera sérieux, qui sera scientifique par contre, qui permettra je pense de dire on ne peut pas ne pas donner ce traitement aux patients. »
En Vrai : C’est pour quand la fin du confinement ?
Patrick Leborgne : « Personne ne peut le dire, ça passe dans un premier temps par un confinement très strict.
Il faut arrêter de voir certaines images où sur les quais à Paris il y a des gens car ça c’est de la folie furieuse, il faut arrêter !
On voit même à la campagne des gens qui se promènent, ils sont quatre, cinq ou six, il faut arrêter ! Le confinement c’est le confinement !
Aujourd’hui on n’a que ça et c’est en train de montrer, comme les Chinois l’ont dit d’ailleurs, ça fait ses preuves. Aujourd’hui ça fait plus de 3 semaines que nous sommes confinés, et bien pour la première fois, ces dernières 24 heures, le nombre de patients qui sont aujourd’hui en réanimation profonde en France à baissé et ça veut dire que le confinement commence à marcher et qu’il ne faut surtout pas lever la garde.
Moi je serais tenté de dire il faut durcir le confinement ! »
En Vrai : Un last mot ?
Patrick Leborgne : « Ce que j’aimerais faire passer c’est essentiellement merci monsieur Raoult. »