Avec Appuy Créateurs

🚀 Salut la compagnie, aujourd’hui on retrouve Appuy Créateurs, la coopérative d’entrepreneurs

😎 L’équipe d’Appuy Créateurs est venue nous parler de la coopérative et pourquoi il faut les rejoindre. Tu as un projet, avez eux, tu peux :

▶️ Tester ton marché en grandeur nature

▶️ Etre accompagné dans le développement de ton activité

▶️ Bénéficier d’un réseau d’entrepreneurs avec lesquels travailler ou échanger.

▶️ Poursuivre ton projet individuel au sein d’une entreprise partagée

🛸 C’est LA coopérative implantée au cœur de l’Auvergne avec une touche d’Économie Sociale et Solidaire qui va bien 🌋

🧨 Alors si toi aussi, tu as envie d’entreprendre, mais que tu as besoin de sécuriser ton projet avant, c’est parfait pour toi 🙄

En Vrai : Quel sont les avantages d’Appuy Créateurs ?

Sandrine Barrière : « Chez Appuy la grande différence c’est le statut. Dans le livre 3 du code du travail, il est écrit qu’on peut être entrepreneur et salarié. C’est une loi qui date de 2016, la loi dite « Hamon ». Il y a un côté entrepreneur : je vais chercher mon chiffre d’affaire, je vais chercher mes clients, je développe mon métier ; et il y a le côté salarié et cela n’est possible aujourd’hui que dans les coopératives d’activités et d’emplois. L’autre chose c’est que tout le monde est salarié de la structure et du coup on constitue un collectif. Aujourd’hui Appuy c’est 200 entrepreneurs qui vont pouvoir échanger, monter des projets ensemble, réfléchir à la stratégie de développement. On a un grand séminaire prévu où on va définir tous ensemble (les 200 entrepreneurs sont conviés) ce que sera Appuy dans 5 ans, en 2025. On est une SCOP, on fait du chiffre d’affaire, on se doit d’avoir une rentabilité parce qu’autrement on n’a pas de salaire. »

 

En Vrai : Comment avez-vous vécu la crise de la Covid ?

Sandrine Barrière : « C’est un plaidoyer pour les coopératives d’activités parce que tous nos entrepreneurs, qui ont une perte de chiffre d’affaires, ont été pris en charge dans le cadre de l’activité partielle. Ça leur a permis d’avoir une rémunération, c’était pas facile hein en auto-entreprise. Un grand nombre d’entrepreneurs n’ont pas pu bénéficier des fameux 1500€. On a aussi des artisans d’art, nous on est très : « produisons local ». Chaque année on fait une boutique éphémère où les Clermontois et même les Auvergnats répondent présents puisqu’on fait beaucoup de ventes et un beau chiffre d’affaire. Mais quand ils achètent un produit à la boutique éphémère, ils savent que ce sont des produits fabriqués Made in Auvergne. Ils voient la personne qui les a fabriqués, donc ça ce sont des valeurs que l’on porte. »

 

En Vrai : Avez-vous déjà reçu une proposition insolite ?

Sandrine Barrière : « Il y a bien longtemps, en 2006, c’était des couches lavables. À l’époque, c’était pas encore à la mode, et j’ai vu arriver une mère et sa fille qui voulaient lancer un projet de couches lavables. Et je me disais : « mais c’est un projet fou ». C’est déjà la galère de trouver une nounou, alors en plus aller lui dire « ça va être des couches lavables » etc, moi je croyais pas tellement en ce projet. Il a super bien marché, c’est peut-être le projet dont je suis le plus fière du parcours parce que c’est vraiment un super parcours. »

 

En Vrai : Un last mot ?

François Viard : « Il faut se méfier de beaucoup de choses quand on entreprend. Il faut se méfier de sa clientèle, de la recherche, de son positionnement commercial sur le business plan. La chance avec Appuy c’est qu’on est quand même accompagnés sur toutes ces phases là, que ce soit sur la détermination du tarif qu’on va fixer, mais aussi sur la stratégie d’approche des clients, etc. Je crois qu’il faut surtout croire en soi, croire en son projet, et être vraiment à l’écoute de ceux qui nous accompagnent, qui sont formés pour ça. Faut vraiment pas que les gens hésitent, lorsque ils ont un coup dur dans la vie, à avoir confiance en eux, à se projeter, et à venir échanger sur les projets. Il n’y a pas de mauvais projet, il y a que des bonnes choses à faire si on est motivés et qu’on croit véritablement en ce qu’on veut faire. »

Julie Barreno
Julie Rédactrice