Les Yamakasi auvergnats

🤸 Salut les fans de parkour, venez découvrir le témoignage de deux férus de cette pratique urbaine née dans les années 90 mais mise au grand jour grâce au film 𝗬𝗮𝗺𝗮𝗸𝗮𝘀𝗶

🤘 Venez kiffer cette pratique hyper cool expliquée par deux adeptes clermontois bien bien chauds

En Vrai : C’est quoi le Parkour pour toi ?

Aymeric Boisseau : « Le parkour pour moi c’est vraiment un déplacement d’un point A à un point B le plus rapidement et le plus efficacement possible. Je trace une ligne et tous les obstacles qui sont entre ces deux points bah le but c’est de les passer. »

Simon Auger : « J’ai grandi là-dedans. Mes parents m’expliquaient que quand j’étais gamin et que je savais pas encore marcher je grimpais déjà sur les tables basses, ou sur le plan de travail de la cuisine pour aller choper des gâteaux dans le placard. Je montais même mes jouets sur la table basse et je jouais en hauteur alors que je savais pas encore marcher. »

 

En Vrai : C’est quoi les bases à avoir pour en faire ?

Simon Auger : « T’as besoin de tout. C’est vraiment très complet comme sport. L’athlétisme quand tu débutes, tu dois toucher à tout. Le parkour c’est la même chose, tu es obligé d’avoir de l’équilibre, de l’impulsion, de la précision, de la force physique que ce soit le haut du corps ou le bas du corps, et la tête froide. C’est vraiment hyper complet comme sport et j’apprécie pour ça. »

Aymeric Boisseau : « C’est la préparation qu’on met sur les spots. On va enlever toute la mousse des murs, on va nettoyer le spot pour pas glisser. On est tout le temps en train de sécher nos semelles. »

 

En Vrai : C’est quoi le plus important dans le parkour ?

Simon Auger : « Se surpasser soi-même. C’est un défi contre toi tout le temps. Pour moi, je fais pas une compétition avec un pote, même si on se met des petits défis par exemple avec Aymeric pour s’échauffer ou pour certains spots qu’on va trouver, en général tu dois te dépasser toi-même. Je sais exactement combien de pas je vais sauter en détente sèche, genre les 2 pieds à l’appui je sais que je vais sauter 11 pas en avançant ; et si je suis sur un toit, en général avant de faire un saut entre 2 toits, bah au sol, en bas, j’aurais compté le nombre de pas que je vais devoir sauter. Comme ça je vais savoir si je suis capable ou pas de faire le saut. »

Aymeric Boisseau : « Quand c’est haut, et que t’es dans le vide, tu serres 2 fois plus que si tu grimpais une simple échelle de 3 mètres quoi. Donc ça demande beaucoup de concentration, et c’est aussi ce qui fait que t’es content d’arriver en haut : c’est que t’en a un peu chié aussi. »

Simon Auger : « Sur un toit t’as pas trop le droit à l’erreur. Des fois quand on saute entre le rebord d’un toit et qu’on est au-dessus du vide, il faut qu’on sache ce qu’on fait, donc on est ultra vigilant tout le temps. Que ce soit au sol ou sur un toit, on sait ce qu’on va faire en général. »

 

En Vrai : Un last mot ?

Simon Auger : « N’hésitez pas à aller regarder mon Instagram donc c’est slimpkfr . »

Aymeric Boisseau : « S’il y en a qui veulent me suivre sur Instagram c’est ax63100 et sur youtube la chaîne s’appelle Axmeroc. Et puis en vrai, ça vaut le coup. »

Julie Barreno
Julie Rédactrice