Anniversaire En Vrai – Les 4 ans du média auvergnat – Interview de Nino SINTUREL sur l’histoire d’En Vrai
Dans le cadre de l’anniversaire des 4 ans du média En Vrai lancé en juillet 2019, découvrez en interview le témoignage de Nino SINTUREL, responsable audiovisuel du média depuis sa création qui vous raconte l’histoire du média devenu incontournable en Auvergne.
L’interview en PodCast est disponible en bas de cet article au travers d’une vidéo à écouter sans modération ainsi que sur Deezer, Spotify et Google PodCast.
Présente-toi en quelques mots.
Alors, moi c’est Nino. Je suis le directeur de la production et directeur artistique du média. Je fais beaucoup de vidéos et je passe souvent à l’écran.
Ça fait quoi de déjà souffler les 4 ans d’En Vrai ?
C’est impossible, franchement le temps passe trop vite, c’est incroyable. Le projet n’était pas destiné à durer 4 ans à la base. Du coup c’est un peu fou que ça en arrive là et franchement je suis hyper content mais c’est vrai que ça fait un petit coup de vieux de se dire que ça fait 4 ans. En fait, ce qui est rigolo c’est que quand tu passes à l’image, tu peux voir comment tu étais il y a 4 ans. Du coup, ça me fait très très bizarre et j’ai hâte de faire la cinquième année.
Fais nous un petit bilan de ces 4 années d’En Vrai.
Alors, pour moi il n’y a que du positif en fait. En gros, on a appris qu’il fallait faire des choses sur internet, et ça c’est ouf ! Donc le vrai bilan c’est que maintenant on a plus peur de tenter des trucs et de se rater, ce qu’on fait beaucoup d’ailleurs. Le gros bilan, c’est que franchement, c’est trop bien, on fait 200 vidéos par an, donc on a fait au moins 500 vidéos. Je suis content, c’est trop bien.
Quand tu vois le chemin parcouru, est-ce que t’aurais pensé en arriver là ?
Jamais de la vie. Franchement, c’était pas le but et à aucun moment quand le projet s’est lancé ça allait prendre cette direction là.
C’est trop bien, franchement, ça fait trop plaisir.
Comment vous vous êtes rencontrés tous les trois avec Hugo et Adrien ?
Alors, moi j’ai une anecdote mais je pensais la garder pour le jour où on aurait fait un “Vrai ou Faux” mais c’est pas grave, je vais la dire quand même. J’ai rencontré Hugo lors d’une des toutes premières vidéos d’En Vrai, alors Hugo pour l’anecdote n’était pas du tout destiné à travailler chez En Vrai, il avait déjà un taffe commercial à Lyon. Et un jour, on découvre qu’il y a distillerie de whisky dans l’Allier qui s’appelle Hérisson pour être précis et on se dit “viens on va faire une vidéo là bas” sauf que moi, le but c’était que j’anime mais pas tout seul et du coup, Adrien a dit “je vais faire venir mon petit frère” et on s’est rencontré comme ça avec Hugo, on s’est rencontré pendant une vidéo littéralement. On s’est rencontrés ce jour là, on s’est pas parlé pendant 2 ans et 2 ans après il a dit “bah ouais moi en fait je suis chaud de venir sur En Vrai taffer avec vous”. Et, avec Adrien, je sais plus exactement comment ça s’est passé, en gros, on a été mis en relation parce que moi je faisais des court-métrages des choses comme ça, Adrien il cherchait quelqu’un pour faire des vidéos et il s’est dit “un mec qui fait des court-métrages sait surement faire des vidéos”. Donc on a discuté, on a accroché, et jusqu’ici ça continue.
Quel est l’événement qui t’a le plus marqué depuis que tu es à En Vrai ?
En fait, moi j’ai un syndrôme un peu bizarre c’est que je pense pas du tout, je vis dans le présent pur, vraiment je ne pense ni au futur ni au passé tout le temps. En fait, on a fait tellement de trucs que j’ai du mal à sortir un événement du contexte et tout. Mais quand même, il y a des tournants, quand on a fait une vidéo avec Orelsan, ça a été un tournant dans le sens où on a commencé à se dire que c’était important.
Finalement 4 ans c’est court, mais il y a eu beaucoup de vidéos ?
Mais sinon un truc un peu marquant de mon côté à moi, c’est le jour où on a acheté un vrai boitier pour vraiment filmer, le jour où on a lâcher l’IPhone, et qu’on s’est dit vas-y on va passer à des trucs un peu plus quali’, là je pense que c’est un vrai tournant !
T’as une anecdote drôle ?
Humm…Qu’est ce que j’ai le droit de dire ? Un truc où je ne me fais pas poursuivre en justice derrière ahah. Bon, alors, en gros, on a commencé les vidéos d’En Vrai avec Thibaud, qui est toujours parmi nous et qui est encore monteur/cadreur/réal sur En Vrai. Nous, on a commencé par un format qui s’appelle “Y’a quoi ?” où en gros on faisait des sketchs, alors c’était vraiment y a 4 ans, donc c’est un peu honteux, il faut pas trop aller voir. On faisait des sketchs sur de l’actualité auvergnate, et bref, un jour on a fait un sketch dans le lac de Servières, le but c’était d’avoir deux chercheurs qui étaient dans l’eau, au lac de Servières, habillés, et en gros ils allaient sous l’eau puis ils sortaient de l’eau. Et ce qu’on ne savait pas à l’époque, c’est que le lac de Servières était protégé, interdit de baignade, et donc encore plus habillé, mais genre c’est un scandale de faire ça, vraiment. Et donc ça c’était à l’époque, où on avait genre 800 abonnés, donc on était très très peu connus et très peu médiatisés, bref, la vidéo
n’avait pas fait de bad buzz ou quoi. Mais deux ans après, on travaille avec le département, donc le département du Puy-de-Dôme et une agente du département vient me voir et elle me dit “oui, je sais bien qui vous êtes, vous êtes la personne qui est allée sous l’eau au lac de Servières, et qui avait
détruit les microbiotes qu’il y avait dans l’entrée du lac, je sais bien qui vous êtes oui” et là j’ai dit : “non c’est ouf quoi que ça revienne 2 ans après”. A l’époque, je crois que la baignade était presque tolérée vaguement mais depuis c’est complètement interdit et encore plus avec des vêtements là pour le coup c’est mort de chez mort, chaussures et tout c’est un enfer. En fait, c’est vraiment pour protéger les plantes qu’il y a au bord du lac et qui sont super rares.
Quels postes y a-t-il au sein d’En Vrai ?
Il y a 3 gros piliers : le pilier de la communication, ce qu’on appelle comm’ nous c’est ce qui fait l’édito, donc en gros c’est tous les sujets gratuits qu’on développe, c’est aussi évidemment la charte graphique d’En Vrai mais aussi la diffusion des vidéos donc faire des miniatures, sélectionner la
bonne heure, la bonne audience, etc…Le deuxième pilier c’est la production, qui est la partie que moi je gère, donc c’est la vidéo ou le commercial, c’est la partie la plus importante au tout début de la chaîne, pour faire des projets.
Et toi, tu étais réalisateur avant ?
Ouais, moi j’ai un parcours bizarre, en fait, je suis allé jusqu’au master d’économie pour faire plaisir à mes parents et en fait après j’ai pas dis à mes parents que j’étais pas inscrit en master 2 et avec Thibaud, on s’est dit “viens, on prend une année où on fait que des courts-métrages tout le temps, par contre on se lève tout les matins, on tourne tous les week-ends, on fait pleins de festivals, etc…”. Et donc, cette année-là, on ne faisait que de la réal’ et après sinon, bah c’était plus une passion qu’autre chose d’être réal’.
La plus grosse galère de tournage ?
En fait, il n’y a pas de tournage où y a pas de galères ! Tu peux anticiper comme tu veux, regarde “Astérix et Obélix : L’empire du milieu” c’est un film avec 70 millions de budget, ils ont une masse de galère, donc tu vois ce n’est même pas une question de budget de ne pas avoir de galères. Ca peut aller d’oublier un petit fil à oublier une caméra carrément. Non mais tu sais c’est con mais oublier les cartes SD c’est déjà arrivé, plus de batterie, fin tu vois des trucs comme ça, après faut trouver des astuces. Moi je pense que le tournage le plus galère qu’on est fait, et je pense que Hugo a dit pareil, c’est Orange. En gros, on a fait une vidéo pour montrer que la 5G fonctionnait bien en Auvergne, sauf qu’on a eu que des mauvaises idées, c’est-à-dire qu’on devait jouer à la Switch dans une montagne.
Donc deux équipes, une à Val Thorens, une au volcan de Lemptégy. Donc le froid, les technologies ça n’aime pas ça. Le truc, c’était une galère totale, pour se téléphoner et tout, y avait pas trop de réseau à Lemptégy donc fallait se coordonner. C’était un enfer, genre à Val Thorens, je crois qu’ils ont eu un peu plus de galères que nous, mais nous c’était déjà un enfer. Et le froid, le froid horrible, moi j’avais piqué la combinaison de ski old school de la mère d’Hugo qui m’allait. Du coup, j’avais ça, et lui il avait juste un jean pas ouf, donc l’enfer. Et à Val Thorens, eux ils ont eu la galère que la Switch ne s’allumait même pas. Donc il y a un type dans leur équipe, qui a descendu les pistes en courant, il a fait “je vais trouver une Switch, j’arrive !” et il a couru comme ça jusqu’en bas des pistes, et il a réussi à trouver une Switch on sait pas trop comment, il a dû arrêter des gens dans la rue. Du coup, ils sont remontés avec une nouvelle Switch, ça a marché et on a réussi à faire la vidéo. Incroyable.
En vrai, il y a tellement de tournages galères, c’est l’enfer. Surtout chez nous, parce que si tu veux quand on fait des vidéos très préparées comme là toute suite, y a pas beaucoup de galères normalement, tout se passe bien, t’es au studio, si il y a une galère tu changes la pile, et ça le fait !
Quand t’es à l’autre bout du monde, c’est horrible.
Comment célébrez-vous un nouveau partenariat ?
Alors, déjà on boit beaucoup de coups, mine de rien, c’est un peu le truc. Hugo, il a une chanson qu’il met tout le temps quand il signe un contrat, peut-être que vous aurez l’occasion de l’entendre. Après c’est même pas une tradition, il le fait tout seul, tout le monde s’en fout à chaque fois mais il le fait, c’est un petit plaisir. A une époque on voulait acheter un gong, mais ça coûte super cher, ça coûte 500 balles un vrai gong. Donc, on l’a jamais fait. Ce sera peut-être un truc qu’on fera un jour mais je pense qu’il y a peu de chance que ça arrive. Sinon, franchement, en fait nous il y a le truc de flux tendu où on a tout le temps des nouveaux trucs qui arrivent, donc on ne prend pas trop le temps de célébrer.
Souvent des gros tournages avec des prod’ qui valent plusieurs milliers d’euros, on les prépare une semaine avant, du coup rien que ça, ça fait qu’on a pas vraiment le temps d’anticiper parce qu’entre temps il y a 4 autres tournages.
Le projet que tu rêverais de réaliser avec En Vrai ?
En fait, il y a pleins de trucs que j’aimerai beaucoup faire mais il y a un truc que j’adorerais faire c’est un évènement. Donc pas l’organiser, parce que je suis nul en orga, mais construire un évènement dans un lieu incroyable. Genre, qu’on trouve un lieu complètement improbable genre une ancienne prison ou des catacombes, un truc comme ça où on ferait un événement. Faire une soirée comme ça, je kifferai vraiment beaucoup beaucoup. Et sinon, faire d’autres films. Genre là on a fait le Nikon Film il y a pas très longtemps, on était super contents, on s’est classé 190 sur genre 2300 tu vois donc on était super contents. Donc, faire d’autres films comme ça, des prod’ qui nous font kiffer vraiment du fond du cœur parce que évidemment quand tu fais des prod’ pour des clients tu t’amuses un peu mais c’est jamais parfait tu vois, c’est jamais exactement comme tu veux que ce soit. Du coup, refaire des trucs un peu comme ça, et pourquoi pas, faire des films un peu plus longs, des court-métrages de 10mn, 20mn et un jour peut-être un long, on verra.
Pourquoi avez-vous choisi le format vidéo et pas le format podcast par exemple ?
Alors là, c’est vraiment parce que la vidéo marche mieux. Franchement c’est vraiment ça, alors surtout à l’époque, un peu moins maintenant mais à l’époque c’était Konbini vraiment les boss sur les réseaux sociaux, il y a 4 ans. Et Konbini en gros c’était très simple, c’était 20 vidéos par jour, fond unique et ils envoyaient ça, ça faisait des millions de vues, snack en gros. C’est vrai que moi je suis un peu de la culture snack même dans la réal, j’aime bien quand ça va très vite, quand c’est trèsdynamique même sur des formats qui peuvent être posés. Et effectivement, sur la vidéo c’était
vraiment le plus pertinent quoi, déjà parce qu’en plus, personne ne savait bien écrire, donc premier point, on ne peut pas faire un magazine. Moi, je savais en gros vaguement faire des vidéos, donc on s’est dit qu’on allait rester dans la vidéo, tu vois j’allais pas me tirer une balle dans le pied et faire des podcasts sans compétence en son.
Avec quoi avez-vous commencé à tourner comme matériel ?
Au tout début, c’était même pas un IPhone, c’était un Samsung. Et après on a eu pendant très longtemps, une Sony AX, qui est une caméra, pas un hybride, qui doit coûter genre 250 balles. C’est le truc pour débuter, où si tu veux le seul argument commercial c’est 4K, genre c’est vraiment pourri quoi. Mais franchement, ça l’a fait. Evidemment, les vidéos étaient pas très quali’, mais faut un début à tout. Mais je pense, quand même encore aujourd’hui, que le téléphone était plus quali’ que l’AX qu’on avait, mais bon ça faisait plus pro de venir avec une caméra. C’est con, mais même encore aujourd’hui on a des formats qu’on tourne au téléphone, quand on arrive au téléphone les gens nous prennent pour des guignols. Sauf que c’est pas important le support, on a eu la chance de pouvoir avoir des caméras de plus grande qualité, mais j’ai toujours dit c’est pas le support mais la manière dont t’en parles. Et tu peux faire des supers films à l’IPhone et des trucs de merde à la cam’. Mais du coup voilà, pour ça on s’est toujours dit la qualité on s’en fout, c’est plutôt comment on raconte l’histoire ce qui compte.
Et du coup maintenant, quel matériel utilisez-vous ?
Depuis quelques jours, on est vraiment passé à l’écosystème Sony. Avant on était chez Panasonic, on avait des GH5 mais on s’est dit qu’il fallait upgrade la qualité donc on a acheté une Sony FX6, qui pour le coup est une entrée de gamme de caméra de cinéma. Sauf qu’on avait une FX6 et deux GH5, en gros on avait du Sony et du Panasonic. Donc un écosystème pas très bon, donc, on s’est dit qu’on allait full passer chez Sony. Donc maintenant, je pense qu’on va acheter deux A74 et une FX6.
Selon le format, le matériel varie ?
Depuis qu’on a la FX6 on l’utilise partout même sur des trucs qui sont pas du tout fait pour, tu sais quand t’as un nouveau jouet tu y joues tout le temps. Du coup, on l’utilise un peu beaucoup trop ce qui est super, faut la rentabiliser, mais bon quitte à ce que ce soit pas très pratique et qu’on se fasse un peu chier pour rien. L’idée c’est que la FX6 on puisse s’en servir pour des fictions vraiment où on a besoin d’une grosse dynamique pour pouvoir vraiment faire de la colo’ très abouti, et surtout pour pouvoir gommer des trucs de fail de l’émission. Après les A74, beaucoup plus petits reportages, micro-trottoirs, etc…Ca se porte à la main tu peux vraiment faire ce que tu veux, t’es stabilisé alors que la FX6 t’es obligé d’avoir un truc pour stabiliser qui fait 70cm de haut, c’est trop chiant. Quand on va faire des reportages avec la FX6 on se rend compte que c’est une vraie galère et surtout que les gens ne réagissent pas pareil avec nous. Ça fait télé tu vois, alors que si tu viens avec ton téléphone les gens se disent que c’est un truc à la con, vas-y on peut discuter, on peut déconner. Alors que franchement, là y a deux, trois fois où j’ai fait des reportages avec la FX6 donc sur l’épaule, franchement ça prend vraiment beaucoup de place et c’est pas forcément très pertinent de l’utiliser parce que ça bloque les gens. Et franchement, je ne pensais pas que ça allait à ce point là changer les réactions des gens.
Est-ce que vous aimez prendre des stagiaires ?
On adore ça ! En fait, déjà c’est dans la culture dans le sens où quand tu vois aujourd’hui tout les gens qui sont à plein temps c’est beaucoup de gens qui ont commencé en stage, pratiquement tout le monde. Parce qu’en fait, nous on s’en fout de ton CV, alors si en vidéo tu fais un book, des showroom, des trucs comme ça, on aime bien, mais pas tant que ça en fait. Effectivement, ce qu’on veut en fait, c’est que t’ai un peu près l’esprit de la boite, ça tu peux pas le savoir avant de rencontrer la personne, et puis faut savoir si t’as envie de te donner quoi. C’est les deux arguments, en vrai, tu peux être nul à chier, si t’as envie de te donner et que t’as un peu près la culture de la boite, t’as vraiment de grosses chances de bosser chez nous. Du coup c’est pour ça que quand t’es stagiaire, franchement c’est trop bien. Déjà, c’est bien parce qu’on associe beaucoup de liberté aux stagiaires et c’est un peu le truc de se dire que nous ça peut nous faire du contenu et toi de ton côté ça t’en fait aussi, ça te donne la possibilité de réaliser des formats. Quand tu vas en stage dans la plupart des boites de prod’, ils te disent “dérush hein”, et du coup moi j’aime bien l’idée de se dire que c’est en faisant qu’on apprend et du coup, tu va pouvoir apprendre beaucoup plus vite le jour où tu vas réaliser ton propre format parce que tu vas découvrir les galères de la pré-prod, les galères de la post-prod, du tournage et tout. On aime bien ce truc de se dire que si on s’entend bien, et bah on peut continuer quoi. C’est un peu la culture de la boîte.
Je pense que c’est aussi parce que moi c’est ce que j’aurai aimé faire. Moi j’aurai aimé faire des stages où en gros, on me laissait faire ce que je voulais, c’est ça que je voulais et je pense que du coup je reproduis ce truc là. Et alors il y a des gens à qui ça va très bien et des gens à qui ça ne va pas du tout, les gens à qui ça va pas on les laisse tranquille, c’est comme ça, on se dit que son stage va bientôt se finir. Les gens pour qui ça va bien apprennent beaucoup de choses, et jusqu’à présent des stagiaires je pense qu’on en a eu des dizaines, au moins 25. Et personne n’a jamais été déçu. Mais c’est vraiment que là en ce moment, vous êtes particulièrement au moment où il y a full stagiaire, vous êtes quelque chose comme 7 ou 8. C’est aussi un peu la culture, tu sais d’avoir des gens jeunes, d’avoir une moyenne d’âge d’environ 22 ans. Dans le sens où on essaye de suivre le plus possible les tendances les trucs comme ça, que nous de notre côté, on a la tête dans les vidéos donc on voit plus forcément ce qui se passe. Donc, on aime bien avoir des gens qui ont non seulement un regard extérieur mais qui en plus sont jeunes donc c’est forcément des stagiaires en fait.
Le pire défaut de Hugo ?
Je sais jamais trop dire les défauts des gens. Mais Hugo, il est impulsif. C’est un défaut et une qualité dans son métier en fait, quand t’es commercial, tu dois pouvoir vite réagir à des trucs, être ferme si il faut l’être. Ça va avec son taffe quoi.
La plus grande qualité d’Hugo ?
Il n’en a pas. Il a pas de qualité Hugo. En fait, il s’adapte à tout, ça c’est trop bien, tu le fous en discussion avec un politicien ou un tatoueur, il s’adapte de ouf et il saura parler et discuter avec personne.
Le pire défaut d’Adrien ?
Adrien, il fait trop de trucs, il va pas au bout. C’est pile En Vrai, il faut qu’il fasse des projets avec des gens. C’est son pire défaut. D’ailleurs, sa principale qualité, c’est qu’en fait il est moteur, il crée des choses tout le temps, alors dans la moitié des cas c’est un truc un peu nul et dans l’autre moitié c’est des trucs hyper intéressants. On peut se réveiller un matin et il nous dit : “ouais alors les gars, moi j’ai lancé une gamme de posters”. Ou aussi la régie, ça c’est un truc, j’ai jamais rien demandé moi pour tourner dans le studio. On arrive le lundi et il dit : “bon bah, j’ai bricolé ça dimanche, ça vous va ?”. Je me suis dit qu’on n’en avait pas besoin, mais une régie, c’est trop bien !
Un dernier mot ?
J’ai pas forcément de dernier mot, c’est comme les anecdotes j’ai jamais de dernier mot. Je suis trop content que les gens s’intéressent à ce qu’on fait, je suis assez étonné de voir qu’il y a de plus en plus de gens qui nous connaissent, je trouve ça fabuleux.
Comment vois-tu le futur ?
Alors moi, je suis vraiment dans le présent pur, c’est un de mes gros défauts : je ne me projette pas trop. Il y a beaucoup de gens qui me disent que c’est une super qualité, un peu comme les enfants qui s’imaginent pas trop plus tard, mais à vivre tous les jours c’est une galère. C’est trop chiant, ma meuf en chie beaucoup avec moi parce que voilà mais en gros non j’espère qu’on va continuer de s’amuser.
Le jour où on s’amusera plus, je ne serai plus dedans.